Souveraineté numérique : les meilleurs outils IA français de la rentrée

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À l’heure où la donnée est devenue le carburant de l’économie, la souveraineté numérique n’est plus un simple concept abstrait : c’est un enjeu stratégique majeur. Les entreprises françaises, qu’elles soient PME ou grands groupes, ne peuvent plus se permettre de dépendre exclusivement d’outils américains ou asiatiques pour traiter leurs informations sensibles. Entre exigences réglementaires, protection de la vie privée et besoin d’indépendance technologique, la rentrée est le moment idéal pour réévaluer son arsenal numérique et intégrer des outils d’IA français.

Et parce que le marché regorge de pépites hexagonales, nous avons sélectionné pour vous les meilleures solutions IA françaises pour aborder cette rentrée sous le signe de la souveraineté numérique.

Souveraineté numérique : un enjeu stratégique pour les entreprises

En savoir plus sur la souveraineté numérique (service-public.fr)

Avant d’entrer dans le vif du sujet, posons les bases. Qu’entend-on exactement par souveraineté numérique ?

La souveraineté numérique, c’est la capacité d’un État, d’une organisation ou d’une entreprise à contrôler ses infrastructures numériques, ses données et ses outils technologiques sans dépendre d’acteurs étrangers. Elle se décline sur trois axes principaux :

  • Infrastructure : maîtriser les data centers, les réseaux et les serveurs hébergeant les données.
  • Logiciels : privilégier des solutions locales, auditées, conformes au RGPD.
  • Données : assurer la confidentialité et l’intégrité des informations personnelles et stratégiques.

Pourquoi est-ce crucial ? Parce que les législations extraterritoriales (comme le Cloud Act américain) peuvent permettre à des États étrangers d’accéder à des données stockées chez des fournisseurs non européens. Un risque majeur pour les secrets industriels, les données sensibles et la compétitivité.

Outils IA français pour reprendre le contrôle de vos données

Panorama des IA françaises (Numerique.gouv.fr)

Pour affirmer votre souveraineté numérique, adopter des outils IA développés en France (ou hébergés sur le sol européen) est un premier pas décisif. Ces solutions respectent la réglementation RGPD et limitent les fuites de données hors de l’UE.

Voici une sélection d’outils à considérer pour la rentrée :

1. Seedext — L’assistant IA souverain pour vos réunions

Seedext est une plateforme IA française spécialisée dans la prise de notes automatisée et la génération de comptes rendus personnalisés. Elle s’intègre aux outils de visioconférence et enregistre, transcrit puis résume vos réunions.

Avantages Seedext :

  • Hébergement en France, conforme RGPD
  • Données chiffrées et non exploitées à des fins publicitaires
  • Templates de comptes rendus personnalisables
  • Gain de temps colossal pour les équipes commerciales, RH et projets
  • Interface simple, intuitive et 100% francophone

En optant pour Seedext, vous gardez le contrôle intégral de vos données sensibles et contribuez activement à votre souveraineté numérique.

2. Aleia — L’écosystème IA sécurisé et souverain

Aleia propose une plateforme collaborative d’IA souveraine hébergée en France. Elle permet de concevoir, entraîner et déployer des modèles d’IA sans exposer ses données à des risques de fuite.

Points forts :

  • Cloud souverain basé en France
  • Sécurité et conformité RGPD by design
  • Outils no-code pour démocratiser l’IA en entreprise
  • Collaboration facilitée entre data scientists et métiers

Aleia s’adresse aux DSI qui souhaitent développer une IA maison tout en restant dans un cadre sécurisé et national.

3. Preligens — L’intelligence artificielle géostratégique

Preligens est un fleuron de l’IA française spécialisé dans l’analyse automatisée d’images satellites et vidéos pour les acteurs de la défense et de la sécurité.

Atouts principaux :

  • Algorithmes souverains et hébergés en Europe
  • Traitement ultra-rapide de flux massifs de données
  • Confidentialité totale des informations stratégiques
  • Outils conçus pour les environnements sensibles

Même si Preligens s’adresse surtout au secteur public et aux grandes industries, il symbolise la puissance de l’IA française au service de la souveraineté numérique.

4. Giskard — Le test et l’audit des modèles IA

Giskard permet de tester, auditer et corriger les biais des modèles IA. Cette plateforme française open source favorise la fiabilité et la transparence des systèmes automatisés.

Bénéfices :

  • Hébergement européen
  • Contrôle total sur le code et les données
  • Détection de biais et de failles de sécurité
  • Outils compatibles avec les grands frameworks IA

Giskard s’impose comme un garde-fou éthique indispensable pour toute entreprise souhaitant préserver sa souveraineté numérique.

Comment intégrer ces outils IA français dans votre entreprise

Guide de la transformation numérique (BPI France)

Adopter des solutions IA souveraines demande un peu d’organisation. Voici les étapes recommandées pour une intégration fluide :

  1. Audit de l’existant : évaluez vos outils actuels et identifiez les données critiques.
  2. Sélection des outils IA français adaptés à vos besoins (Seedext, Aleia, etc.).
  3. Plan de migration progressive pour limiter les interruptions de service.
  4. Formation et accompagnement des équipes pour favoriser l’adoption.
  5. Suivi RGPD et sécurité via un DPO ou consultant externe.

Le mot d’ordre : avancer par paliers, mais avancer sûrement !

Souveraineté numérique et conformité RGPD : un duo indissociable

Consulter la CNIL

Impossible de parler de souveraineté numérique sans évoquer le RGPD. Ces deux notions sont intimement liées. En utilisant des outils IA français, vous vous assurez que :

  • Les données restent sur le territoire de l’UE
  • Les traitements sont soumis aux lois européennes
  • Les personnes concernées conservent leurs droits (accès, rectification, effacement)

La souveraineté numérique n’est donc pas un luxe, mais une condition sine qua non de votre conformité réglementaire.

FAQ — Souveraineté numérique, IA française et protection des données personnelles

Qu’est-ce que la souveraineté numérique dans le contexte du traitement des données à caractère personnel ?

La souveraineté numérique consiste à garantir que les données à caractère personnel et stratégiques d’une entreprise soient collectées, traitées et conservées dans un cadre juridique national ou européen. Cela signifie que les responsables du traitement doivent s’assurer que leurs prestataires et sous-traitants utilisent des infrastructures situées en Europe et respectent le Règlement général sur la protection des données (RGPD).
Cette approche vise à limiter les risques de fuite ou d’accès non autorisé aux informations relatives aux personnes concernées, tout en renforçant la compétitivité des acteurs locaux.

Pourquoi la protection des données personnelles est-elle indissociable de la souveraineté numérique ?

La protection des données personnelles est au cœur de la souveraineté numérique, car elle touche directement aux libertés individuelles. Si vos données sont hébergées hors de l’Union européenne, elles peuvent être transmises à des entités soumises à des lois étrangères, parfois contraires aux droits d’accès et d’opposition prévus par le droit français en matière d’informatique et libertés.
En choisissant des outils IA français, vous gardez la main sur leurs données, évitez les collectes massives non justifiées et garantissez des finalités de traitement clairement définies et appropriées.

Comment vérifier si un outil IA respecte le RGPD et protège correctement les données à caractère personnel ?

Pour s’assurer de la conformité, le responsable du traitement doit :

  • Identifier les finalités exactes des traitements de données à caractère personnel ;
  • Vérifier que les données collectées sont adéquates, pertinentes et non excessives ;
  • Contrôler les garanties de sécurité offertes par les prestataires et sous-traitants ;
  • Exiger un délégué à la protection des données (DPO) chez le fournisseur ;
  • Confirmer que les données ne sont pas transmises hors UE sans encadrement juridique.

Cette démarche protège les personnes concernées et assure un usage approprié et légal de leurs données.

Quels sont les risques si des données personnelles sont mal collectées ou mal traitées ?

Des données à caractère personnel mal collectées ou traitées peuvent entraîner de graves conséquences : violation des libertés fondamentales, pertes financières, atteinte à la réputation, ou sanctions de la CNIL.
Si les finalités déclarées ne sont pas respectées, ou si les mesures organisationnelles et techniques sont insuffisantes, l’entreprise s’expose à des amendes pouvant atteindre 4 % de son chiffre d’affaires annuel mondial.
Cela montre à quel point une présente politique de protection des données personnelles rigoureuse est essentielle pour toute organisation.

Que signifie le principe de finalités dans le traitement de données à caractère personnel ?

Le principe de finalités impose que toute collecte ou traitement de données à caractère personnel ait un objectif clair, précis et légitime. Par exemple, collecter des adresses e-mail dans le seul but de la prospection commerciale nécessite de l’indiquer explicitement aux personnes concernées.
Les données ne peuvent ensuite être traitées pour d’autres usages incompatibles avec cette finalité initiale. Ce principe protège les libertés et renforce la transparence entre les entreprises et nos partenaires ou leurs clients.

Quelles sont les obligations d’un responsable du traitement vis-à-vis de ses sous-traitants ?

Le responsable du traitement doit encadrer par contrat toute relation avec des sous-traitants qui traitent des données à caractère personnel pour son compte.
Il doit s’assurer que ces prestataires appliquent des mesures techniques et organisationnelles appropriées pour protéger les données.
Ils doivent également permettre aux personnes concernées d’exercer leurs droits d’accès, de rectification et d’effacement et notifier toute violation de données à la CNIL.
Sans ces garanties, la souveraineté numérique de l’organisation est fragilisée.

Quel est le rôle du délégué à la protection des données (DPO) ?

Le délégué à la protection des données, ou DPO, est le chef d’orchestre de la protection des données personnelles.
Il conseille le responsable du traitement, vérifie la conformité de la présente politique de traitement, tient un registre des traitements et agit comme point de contact avec la CNIL.
Sa présence est obligatoire dans les organismes publics et recommandée dans les entreprises traitant des données sensibles ou en grande quantité.
Sa mission est cruciale pour maintenir une souveraineté numérique solide et durable.

Comment gérer les cookies et les préférences des utilisateurs sur les sites internet ?

Les cookies sont des traceurs déposés sur les terminaux des utilisateurs lors de la navigation sur des sites internet. Ils peuvent contenir des informations relatives à la navigation, aux préférences ou à la prospection commerciale.
Pour respecter les libertés des personnes concernées, il faut :

  • Obtenir un consentement explicite avant le dépôt des cookies ;
  • Permettre le retrait du consentement à tout moment ;
  • Limiter la durée de conservation des données collectées ;
  • Informer clairement sur les finalités et les partenaires ayant accès aux données.

Une gestion rigoureuse des cookies est un pilier de la protection des données personnelles et, par extension, de la souveraineté numérique.

Quels fondements juridiques autorisent le traitement de données à caractère personnel ?

Le Règlement général sur la protection des données prévoit plusieurs bases légales :

  • Le consentement explicite de la personne concernée ;
  • L’intérêt légitime du responsable du traitement (par exemple, lutte contre la fraude) ;
  • L’exécution d’un contrat ;
  • Une obligation légale.

Dans le cadre de la prospection commerciale, seule une collecte avec consentement préalable et information claire est autorisée. Cette rigueur est indissociable d’une stratégie de souveraineté numérique respectueuse des libertés.

Combien de temps les données personnelles doivent-elles être conservées ?

Les données personnelles doivent être conservées uniquement pendant la durée nécessaire aux finalités pour lesquelles elles ont été recueillies.
Par exemple, les données clients utilisées à des fins de prospection commerciale doivent être supprimées après trois ans d’inactivité.
Des durées excessives peuvent compromettre les droits d’accès et nuire à la présente politique de protection des données personnelles.
Limiter la durée de conservation contribue directement à la souveraineté numérique, en réduisant la quantité d’informations potentiellement exposées.

Quels sont les droits des personnes concernées ?

Les personnes concernées disposent de droits renforcés par la législation « Informatique et Libertés » :

  • Droit d’accès à leurs données à caractère personnel ;
  • Droit de rectification, d’effacement et de portabilité ;
  • Droit d’opposition au traitement et à la prospection commerciale ;
  • Droit de définir des directives post-mortem sur le devenir de leurs données.

Ces droits doivent être facilement exerçables auprès du responsable du traitement ou de son délégué à la protection des données.